8 Mars : Journée internationale de lutte pour le droit des femmes

Publié le : 01/03/2013, par Danielle

8 mars 2013 Filles/garçons, le genre fabrique-t-il encore des inégalités ?
Vendredi 8 mars 2013 de 18h00 à 20h30

Maison pour Tous Jean Moulin
23 Rue Robert Collet - Le Mans

8 mars : Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. « des femmes » et non « de la » femme, puisque que les conditions de vie (parfois de survie) des femmes varient énormément d’une région du monde à l’autre.

Dans de nombreux pays du Sud, être une femme rend plus difficile l’accès aux soins, à l’éducation, à la terre, au crédit, à l’autonomie et au progrès social. La population féminine est toujours plus vulnérable, et subit de plein fouet la précarité. C’est également dans les pays les plus pauvres que l’on mesure les plus grandes inégalités de revenus entre les hommes et les femmes.
Dans les pays riches, les femmes forment la majorité des travailleurs pauvres et à temps partiel, des chômeurs. Les travailleuses ont des salaires inférieurs à ceux des hommes et accèdent plus difficilement aux postes à responsabilité.
Les violences faites aux femmes sont, quant à elles, universelles (violences conjugale, sexuelle, psychologique…) Elles s’aggravent souvent parmi les populations les plus démunies, et prennent les formes les plus horribles dans les zones de conflits.

le 8 mars est l’occasion de rappeler ces situations d’inégalités et de violences, de faire entendre les revendications, et de rappeler que partout dans le monde les femmes sont actives : elles s’organisent, innovent pour revendiquer leurs droits fondamentaux, elles luttent pour gagner petit à petit leur place dans la vie familiale, économique, politique.

Pour célébrer cette journée, le CDTM72 vous propose une sélection de livres, films et, pour aller plus loin, quelques sites Internet.

A lire

Ces quatre livres, présents au centre de documentation, sont conseillés par nos lectrices. Ils présentent quatre histoires réelles ou imaginaires, quatre univers féminins différents. Pour lire les "coups de coeur" :

Celles qui attendent
Fatou Diome

A l’abri de rien
Olivier Adam

Les femmes de réconfort
Jung Kyung-a

Le meilleur reste à venir
Sefi Atta

A voir

Wadjda, Haifa Al Mansour, 2012
Premier long métrage saoudien réalisé par une femme, le film évoque la condition des femmes saoudiennes à travers le combat d’une petite fille rebelle rêvant d’une bicyclette, un rêve inaccessible pour une fillette d’Arabie Saoudite. Le film permet de briser le mur du silence qui entoure la vie des femmes saoudiennes et leur donne la parole sur leurs problèmes au quotidien : le travail, l’interdiction de conduire, la polygamie...

les femmes du bus 678, Mohamed Diab, 2011
Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d’aujourd’hui, aux vies totalement différentes, s’unissent pour combattre le harcèlement sexuel qui sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dans leurs maisons. Déterminées, elles vont dorénavant humilier ceux qui les humiliaient.

Fighting the silence,documentaire d’Ilse et Femke Van Velzen, 2008
Durant les sept années de la guerre en République Démocratique du Congo, plus de 80.000 femmes et filles ont été violées. Le film raconte l’histoire d’hommes et de femmes ordinaires luttant pour changer une société qui préfère s’en prendre aux victimes plutôt que de poursuivre les violeurs. Les survivantes des viols et leurs familles parlent ouvertement et donnent une voix à des milliers d’autres qui ont choisi de cacher leur douleur et de se taire plutôt que de risquer d’être rejetées par leurs familles et communautés.

La lutte n’est pas pour tous , Guillaume Kozakiewiez, 2011
Naiara, une adolescente de 16 ans, contemple un champ de ruines qui fut un campement rempli d’espoir, et qui a été détruit par le gouvernement. Ce lieu était le symbole d’une lutte pour l’émancipation des paysans sans terre du Brésil. Il fut aussi l’école où Naiara comprit qu’une autre voie était possible, celle de la lutte et de la cause révolutionnaire. Le film accompagne cette jeune militante jusqu’à ses 18 ans…