Big tech : protéger les lanceurs d’alerte face à la désinformation

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La protection des lanceurs et lanceuses d’alerte constitue un impératif démocratique. En effet, en mettant au jour des informations d’intérêt général, détenues par des gouvernements ou des entreprises, ils et elles participent à garantir la liberté d’expression et d’opinion. Ces piliers de la démocratie impliquent par ailleurs l’existence d’une information fiable, libre et plurielle à l’échelle collective.

Or, cette capacité des citoyennes et citoyens à diffuser et recevoir de l’information a été profondément bouleversée par l’émergence des grandes plateformes et réseaux sociaux, et plus récemment de l’intelligence artificielle (IA) générative. Si les réseaux sociaux offrent de nouvelles possibilités d’expression, de communication et de mobilisation citoyenne, ils sont aussi des canaux notoires de surveillance et de désinformation.

Dans ce contexte, les lanceurs d’alerte et les journalistes jouent un rôle d’autant plus important de contre-pouvoir pour garantir l’accès des citoyens à une information de qualité, c’est à dire à des informations d’intérêt général. C’est pourquoi des associations comme la Maison des Lanceurs d’Alerte, Sherpa et The Signals Network agissent au quotidien pour défendre les personnes qui lancent l’alerte, en leur fournissant gratuitement une assistance notamment juridique, en mettant à disposition des ressources et des outils, et enfin, en agissant auprès des décideurs pour obtenir des cadres juridiques plus protecteurs de l’alerte.

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